Le syndrome de l’anti-mouche

Ce matin, en retard, je dois mettre de l’anti-mouche aux chevaux avant de partir. J’attrape le spray et me dépêche d’aller dans le pré. Et là, c’est la claque ! Mes chevaux, qui habituellement viennent d’eux-mêmes vers moi, me fuient quand j’approche. Ce n’est pas le spray qui leur fait peur car ils ont l’habitude. C’est moi qui les fais fuir. Eh oui, ce matin je suis pressée, peut-être même stressée car trop de choses à faire aujourd’hui. Mes chevaux le sentent (alors que moi je n’ai pas l’impression d’être stressée). Ils ne veulent pas subir mon agitation. Et ils ont raison. C’est à moi de m’organiser pour avoir le temps de faire le traitement anti-mouche dans le calme et la sérénité. Si je n’avais pas le temps, il aurait été préférable de m’abstenir et d’y revenir plus tard. 

Quand j’analyse cet épisode anodin, je me rends compte que je suis la grande perdante dans l’affaire. En effet, je n’ai pas réussi à donner le traitement anti-mouche. Double contrariété pour moi : non seulement je n’ai pas accompli ma tâche, mais en plus, elle concerne le bien-être de mes chevaux. J’ai également perdu bien plus de temps que si j’avais pris la peine de le faire dans le calme, donc je n’ai fait qu’ajouter du retard à mon retard. 


Avec cette petite anecdote, j’avais envie d’illustrer comment notre comportement agit sur ceux qui nous entourent et finalement sur nous-même. Avec les chevaux, on ne peut pas mentir, ni tricher et eux ne nous mentent pas non plus. Ils réagissent comme un miroir pour se préserver et ainsi ils n’ont pas à subir notre comportement.  

Mais avons-nous ce choix dans la vie quotidienne ?

Avons-nous ce choix dans nos activités professionnelles ?

Ce choix de nous préserver de la mauvaise humeur des autres, de leur stress ? Avons-nous la possibilité de protéger les autres de notre propre comportement néfaste ? Comportement qui semble conduire à l’échec des projets... 

Vous allez me dire : « les projets réussissent malgré le stress, les tensions et les deadlines... ». Effectivement, les projets arrivent à leur terme, mais à quel prix ? Au prix du stress général, de la fatigue, des tensions entre collaborateurs, de la boule au ventre, de l’angoisse, de la santé globale... D’où croyez-vous que vient le burn-out ? 


Pourquoi ne pas mener les projets à bout, mais avec une approche différente ? Instaurer une relation de confiance partagée entre les collaborateurs, être à l’écoute les uns des autres, donner et prendre de l’autonomie, faire preuve d’empathie, communiquer différemment, faire adhérer à ces projets plutôt que d’imposer pour gagner l’intérêt des autres et ainsi de l’implication et de la performance, développer la créativité du groupe et prendre le temps pour gagner du temps...? 

La mise en situation avec le cheval nous permet de faire un diagnostic rapide et nous révèle des informations sur nous-même et sur notre mode relationnel et managérial. Le cheval est un facilitateur de prise de conscience. Constituant la première étape de la création d’une relation de confiance partagée, elle est le point de départ de la coopération durable et efficace. 



En cette période de crise, ne serait-ce pas le moment de changer notre mode de fonctionnement et ainsi envisager de prendre un autre chemin, celui qui mène à la coopération durable ? 

Mais de quelle manière : grâce à l’équi-coaching. 

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